Fabien Le Guernevé investi chef de file des Républicains pour les municipales de 2026 à Vannes

Communiqué – 31 juillet 2025

La commission nationale d’investiture des Républicains, réunie lundi à Paris, a officiellement désigné Fabien Le Guernevé comme chef de file du parti pour les élections municipales de mars 2026 à Vannes. Cette décision vient confirmer la confiance portée à un élu d’expérience, enraciné dans le territoire et engagé depuis plus de dix ans au service de la droite républicaine.

Premier adjoint au maire de Vannes, conseiller régional de Bretagne, Fabien Le Guernevé a occupé de 2012 à 2023 les fonctions de délégué LR de la première circonscription du Morbihan. Il est aujourd’hui l’un des piliers de la majorité municipale, au sein d’une équipe qui compte neuf élus encartés Les Républicains, dont cinq adjoints.

Fabien Le Guernevé aura pour mission de représenter notre famille politique dans les échanges préparatoires à la constitution de la liste municipale conduite par le maire sortant, David Robo. À ce titre, il portera les propositions des Républicains dans la construction d’un projet d’avenir pour Vannes, fidèle à nos convictions et aux attentes des habitants.

« Nous ne sommes pas des épiciers », a-t-il rappelé dans la presse locale.

« L’idée, ce n’est pas de faire du marchandage. Nous allons d’abord travailler à l’élaboration d’un projet qui correspond aux Vannetais. »

La fédération du Morbihan des Républicains salue cet esprit de responsabilité. Dans un courrier officiel du 6 juin dernier, Muriel Jourda, sénateur du Morbihan et présidente de la fédération départementale, avait confié à Fabien Le Guernevé cette mission de représentation, en soulignant son enracinement local, sa fidélité et sa capacité de dialogue. Elle l’a invité à conduire cette phase de concertation en lien étroit avec l’équipe départementale, dans une volonté d’unité et de cohérence.

« Fabien est un élu de terrain, respecté et engagé. Il saura défendre les valeurs de la droite républicaine, avec lucidité politique et sens du rassemblement », a précisé Muriel Jourda.

La fédération apportera tout son soutien au travail de fond engagé pour la ville de Vannes. Ce travail collectif s’inscrit dans la continuité de l’action menée par les élus LR au sein de la majorité, avec une volonté de préparer, dès à présent, l’avenir de Vannes.

Alain-Michel RICHER

Secrétaire Départemental

Délégué 1ère circonscription

Fédération des Républicains du Morbihan

Read More

Commission Nationale d’Investiture des Républicains

Dans la perspective des élections législatives partielles, la Commission Nationale
d’Investiture (CNI) a décidé d’investir :

– 2ème circonscription de Paris (75) – Michel BARNIER

Concernant les élections municipales à Paris, la Commission Nationale d’Investiture rappelle que l’objectif premier est de battre la gauche qui a abîmé la capitale. La CNI considère que Rachida DATI est la mieux placée pour incarner l’alternance. C’est pourquoi, la CNI désigne Agnès EVREN, en sa qualité de présidente de la fédération de Paris, pour conduire les discussions avec Rachida DATI et bâtir une liste de rassemblement au service des Parisiens. La CNI réaffirme sa volonté de privilégier le dialogue et l’unité.

– lère circonscription du Tarn-et-Garonne (82) – Bernard PECOU
– 5ème circonscription des Français établis hors de France – Christophe SOUGEY DE FUNÈS

Dans le cadre de la préparation des élections municipales de mars 2026, Les Républicains ont investi, désigné des chefs de file et apporté leur soutien à plusieurs candidats ou maires sortants.

La Commission Nationale d’Investiture a pris les décisions suivantes :

Ont reçu l’investiture de notre famille politique :
– Carcassonne (11) – Isabelle CHESA
– La Rochelle (17) – Christophe BATCABE
– Besançon (25) – Ludovic FAGAUT
– Nîmes (30) – Franck PROUST
– Rennes (35) – Thomas ROUSSEAU
– Échirolles (38) – Thibault LEROY
– Chaumont (52) : Paul FOURNIE
– Lille (59) – Louis DELEMER
– Clermont-Ferrand (63) – Julien BONY
– Colmar (68) – Eric STRAUMANN
– Saint-Priest (69) – Gilles GASCON
– Bron (69) – Jérémie BREAUD
– Oullins-Pierre-Bénite (69) – Jérôme MOROGE
– Chambéry (73) – Vincent PATEY
– Rouen (76) – Marie-Hélène ROUX
– Hyères (83) – Jean-Pierre GIRAN
– Saint-Raphaël (83) – Frédéric MASQUELIER
– Six-Four-les-Plages (83) – Jean-Sébastien VIALATTE
– Corbeil-Essonnes (91) – Samira KETFI
– Athis-Mons (91) – Charles-Louis JOSA
– Viry-Châtillon (91) – Jérôme BERENGER
– Boulogne-Billancourt (92) – Pierre-Christophe BAGUET
– Asnières-sur-Seine (92) – Manuel AESCHLIMANN
– Courbevoie (92) – Jacques KOSSOWSKI
– Rueil-Malmaison (92) – Patrick OLLIER
– Levallois-Perret (92) – Agnès POTTIER-DUMAS
– Clichy (92) – Rémi MUZEAU
– Antony (92) – Jean-Yves SENANT
– Clamart (92) – Jean-Didier BERGER
– Puteaux (92) – Joëlle CECCALDI-RAYNAUD
– Châtenay-Malabry (92) – Carl SEGAUD
– Saint-Denis (93) – François PEGUILLET
– Aulnay-sous-Bois (93) – Bruno BESCHIZZA
– Noisy-le-Grand (93) – Brigitte MARSIGNY
– Pantin (93) – Geoffrey CARVALHINHO
– Le Blanc-Mesnil (93) – Thierry MEIGNEN
– Rosny-sous-Bois (93) – Jean-Paul FAUCONNET
– Stains (93) – Marie-Claude GOUREAU
– Herblay-sur-Seine (95) – Philippe ROULEAU

Ont été désignés comme chefs de file de notre famille politique :
– Narbonne (11) – Bernard TONDEREAU
– Rodez (12) – Franck CORTESE
– Arles (13) – Pierre RAVIOL
– La Ciotat (13) – Bernard DEFLESSELLES
– Angoulême (16) – Guillaume CHUPIN
– Ajaccio (2A) – Marie-Rose OTTAVY
– Saint-Brieuc (22) – Bernard CROGUENNEC
– Brest (29) – Gaëlle MONOT
– Auch (52) – Guy-Patrick FONTENAILLE
– Châteauroux (36) – Brice TAYON
– Mont-de-Marsan (40) – Marie-Christine HARAMBAT
– Blois (41) – Michel PILLEFER
– Saint-Nazaire (44) – Andréa PORCHER
– Agen (47) – Clémence BRANDOLIN-ROBERT
– Angers (49) – Roch BRANCOUR
– Saumur (49) – Anne-Laure BLIN
– Vannes (56) – Fabien le GUERNEVE
– Thionville (57) – Lucas GRANDJEAN
– Dunkerque (59) – Charles NEUQUELMAN
– Villeneuve-d’Ascq (59) – Florence BARISEAU
– Calais (62) – Faustine MALIAR
– Arras (62) – Nathalie GHEERBRANT
– Bayonne (64) – Sylvie DURRUTY
– Mulhouse (68) – Florian COLOM
– Villefranche-sur-Saône (69) – Alexandre PORTIER
– Le Mans (72) – Benoît BARRET
– Niort (79) – Dominique SIX
– Albi (81) – Marie-Louise AT
– Toulon (83) – Michel BONNUS
– Châtellerault (86) – Augustin TERNYNCK
– Massy (91) – Benjamin ALLOUCHE
– Palaiseau (91) – Patrick BARZIC
– Aubervilliers (93) – Ling LENZI
– Drancy (93) – Jean-Luc MILLARD
– Sevran (93) – Alex DUVALLON
– Bondy (93) – Oldhynn PIERRE
– Gagny (93) – Georges GESTIN
– Cergy (95) – Alexandre PUEYO

Ont reçu le soutien de notre famille politique :
– Caen (14) – Aristide OLIVIER et comme chef de file Amandine FRANCOIS
– Toulouse (31) – Jean-Luc MOUDENC
– Colomiers (31) – Thomas LAMY
– Orléans (45) – Serge GROUARD
– Cherbourg-en-Cotentin (50) – Camille MARGUERITTE
– Metz (57) – François GROSDIDIER
– Anglet (64) – Claude OLIVE
– Meyzieu (69) – Christophe QUINIOU
– Draguignan (83) – Richard STRAMBIO
– Savigny-sur-Orge (91) – Alexis TEILLET
– Tremblay-en-France (93) – Laetitia MATIATOS
– Argenteuil (95) – Georges MOTHRON

Concernant les élections municipales à Nantes, à la demande des deux candidats déclarés, Julien BAINVEL et Foulques CHOMBART DE LAUWE, la Commission Nationale d’Investiture a décidé de l’organisation d’une consultation permettant à nos adhérents de désigner notre candidat. Les deux candidats s’engagent à une compétition respectueuse et à soutenir le vainqueur du scrutin. Le vote se déroulera les 30 et 31 août 2025. Le corps électoral – à savoir les adhérents 2024/2025 de la ville de Nantes – est arrêté à ce jour, 28 juillet 2025.

Annie GENEVARD
Présidente de la Commission Nationale d’Investiture

L’article Commission Nationale d’Investiture des Républicains est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nouvelle Nouvelle-Calédonie : un pays, deux systèmes ?

Un accord historique a été conclu le 12 juillet 2025 en Nouvelle-Calédonie. La classe politique respire, soulagée de voir un compromis émerger entre les forces loyalistes et les forces indépendantistes kanaks.

Pourtant, la question doit se poser de savoir si cet accord – sous-titré « le pari de la confiance » – est véritablement un gage de paix durable, ou un marché de dupes.

Si les loyalistes ont signé cet accord, c’est parce qu’il n’acte pas l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie en la maintenant dans la République Française. De plus, le corps électoral sera dégelé, ce qui veut dire que les personnes arrivées sur l’île depuis les accords de Nouméa pourront voter. Aujourd’hui les kanaks représentent 41% de la population (recensement 2019), les européens 24%, le reste venant des autres îles environnantes. Pour mémoire, dans le corps électoral gelé, la proportion était de 46-48% de kanaks, 34-36%% de caldoches, mais les zoreilles, arrivés de métropole ne pouvaient pas voter. Les non-kanaks font le pari que ce dégel ancrera donc l’île dans la République Française. Néanmoins, ce dégel n’est pas prévu pour 2026 de manière claire et directe ; il se déploie en plusieurs étapes, avec un élargissement progressif.

De leur côté, si les indépendantistes ont signé cet accord, c’est parce qu’il lui offre la reconnaissance officielle dans la constitution française d’un « État néo-calédonien » et d’une « nationalité néo-calédonienne ». Le futur Congrès pourra ainsi adopter un drapeau et un nom différents de ceux actuels. Cet accord permet donc de mettre en place tous les éléments d’une indépendance sans aller jusqu’au bout. Du reste, dans le préambule du texte, il est inscrit une “trajectoire conduisant à la souveraineté”, sorte d’horizon politique pour le camp indépendantiste.

On pourrait presque reprendre la formule « Un État, deux systèmes » de Deng Xiao Ping (1997) au sujet de Hong-Kong, en l’adaptant : « un pays, deux systèmes ». La fiction n’a pas duré. La question est donc : jusqu’à quand ?

Pour que cet accord réussisse, il faudrait que chaque partie soit consciente que ce paradoxe fait traité n’a de sens politique que si dans le fond, les deux communautés ont compris qu’elles n’obtiendraient pas la totalité de ce à quoi elles aspirent. Les indépendantistes feront comme si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, et les loyalistes comme si l’île était totalement intégrée à la France.

Si en revanche, chacune ne voit dans cet accord qu’une étape transitoire vers quelque chose de plus pur, cet accord ne fera que repousser dans le temps d’inéluctables affrontements entre deux peuples qui n’ont pas la même vision de leur île.

En attendant, le prix à payer est la cohérence de la France.

Cohérence politique. Cet accord nie d’abord les résultats des trois référendums, c’est à dire que la volonté populaire est écartée au nom de la concorde. Les trois référendums ayant été négatifs, on devait donc rentrer dans le droit “commun” de l’article 74 de la constitution des collectivités d’outre-mer. Ce n’est pas la solution retenue qui crée un statut sui generis, reconnaissant de facto que la violence des indépendantistes a fait reculer Paris.

Cohérence juridique. En créant deux nationalités pour deux États au sein d’une même République on abolit plusieurs éléments d’un continuum politique : l’État-nation, la République une et indivisible. On va plus loin que la double citoyenneté. Pour Jean-Éric Schoettl, c’est une solution qui rappelle les solutions imaginées en 1958 pour garder les anciens États coloniaux dans la « Communauté française ». Néanmoins, nos ennemis extérieurs pourraient en profiter. Demain, certains pays ne vont-ils pas reconnaître l’indépendance de l’île ? Que fait-on si la Chine y ouvre une ambassade ?

Cohérence institutionnelle. Les Néo-calédoniens ont brisé le principe d’État-nation centralisé et jacobin en obtenant un État de facto au sein de la République. L’accord créé une sorte de Commonwealth dont Emmanuel Macron est le Roi honorifique. Corses, bretons, basques, alsaciens, normands, béarnais, franc-comtois, vendéens, provençaux demain pourraient vouloir le même régime.

Qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite, la Nation a été créée par l’État en France. Ce continuum n’est pas une coutume, c’est son ADN. Aller à son encontre, c’est donc détruire l’idée même de la France. Il faudra donc être intransigeant sur les principes quand viendra l’heure de la réforme constitutionnelle.

>> Lire la tribune sur LeDiplomate.media

L’article Nouvelle Nouvelle-Calédonie : un pays, deux systèmes ? est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Reconnaissance d’un État palestinien par la France

Notre famille politique gaulliste a toujours été favorable à la reconnaissance d’un État palestinien. C’est le général de Gaulle qui a été le premier chef d’État occidental à parler du peuple palestinien: « Il y a un peuple qui a son histoire, ses souffrances et ses droits ».

Mais cette reconnaissance n’est possible que dans le cadre d’un règlement global, et aujourd’hui les conditions de cette reconnaissance ne sont pas réunies.

Il y a trois mois, Emmanuel Macron fixait les conditions pour reconnaître un État de Palestine :

1. Tous les otages du Hamas doivent être libérés.
2. Le Hamas doit être démilitarisé et totalement écarté de Gaza.
3. L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas doit être réformée.
4. Le futur État palestinien doit reconnaître l’État d’Israël et son droit à vivre en sécurité.
5. Une architecture régionale de sécurité partagée doit garantir la stabilité de la région.

Aucune de ces conditions n’est remplie. Dès lors, la reconnaissance d’un État de Palestine donnerait une victoire au Hamas, organisation terroriste alors même que les otages ne sont pas libérés.

La politique étrangère de la France doit être équilibrée. Il ne s’agit pas d’approuver la politique de Benjamin Netanyahou à Gaza, qui doit mettre fin au blocus humanitaire.

La France doit renouer avec sa capacité à être une puissance d’équilibre: si la sécurité d’Israël n’est pas négociable, la reconnaissance d’un État palestinien ne peut se faire à n’importe quel prix.

Les Républicains

L’article Reconnaissance d’un État palestinien par la France est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Céline Imart : « Ceux qui n’ont jamais mis un pied dans une exploitation n’ont aucune leçon à donner »

Les détracteurs de la loi Duplomb, des urbains qui ne connaissent pas grand-chose au monde agricole, criminalisent les gardiens d’une France périphérique déjà à bout de souffle, dénonce l’eurodéputée LR Céline Imart, elle-même agricultrice.

Il y a un an, des milliers de paysans ont quitté leurs fermes. Non pas pour faire le spectacle, mais pour alerter une République devenue sourde. Avec un revenu en chute libre qui a baissé de 40% en 30 ans, des normes absurdes et des surtranspositions kafkaïennes, l’agriculture française étouffe, pour continuer de nourrir un pays qui l’ignore : 1 agriculteur sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté, et 529 suicides ont été recensés par la MSA [couverture sociale de l’ensemble de la population agricole, NDLR] dans les derniers chiffres disponibles en 2016, soit un 1,5 suicide par jour.

Dans ce paysage, Gabriel Attal s’est affiché en de Gaulle low cost, derrière une botte de foin, jouant au chef d’État sur fond rural, mais sans jamais prendre les décisions qu’exigeait la situation. Un homme, un sénateur a véritablement pris la mesure de l’urgence : Laurent Duplomb, épaulé par Franck Menonville, avec une proposition de loi simple et courageuse, destinée à lever les entraves subies par la profession. Une loi de terrain, de réalité. Cette loi ne fait pas rêver les salons parisiens : elle allège, simplifie, débureaucratise. Elle veut permettre à ceux qui se lèvent tôt de continuer à nourrir ceux qui ne savent plus d’où viennent les aliments dans leur assiette.

Et pourtant, les opposants ne retiennent qu’un mot : acétamipride. Comme si la France allait sombrer dans le chaos chimique à cause d’une substance autorisée partout chez nos voisins européens. Ils préfèrent crier à l’empoisonnement plutôt que d’affronter un fait simple : le problème, ce ne sont pas les agriculteurs. C’est le mensonge idéologique. Car contrairement à ce que martèlent les militants, la science n’a pas disparu. Elle a simplement cessé de les conforter. L’EFSA, autorité sanitaire européenne indépendante, a évalué des dizaines d’études sur l’acétamipride. Résultat : aucune preuve de danger significatif pour la santé humaine, la biodiversité ou les sols. Certaines études contre l’usage de l’acétamipride sont même classées Tier 3, soit à fort risque de biais : méthodologies douteuses, dosages fantaisistes, indicateurs inutilisables. Ironie tragique : l’Imidaclopride, néonicotinoïde ultra-toxique interdit en agriculture depuis 2018, reste pourtant en vente libre pour nos animaux de compagnie — c’est même le produit phare des colliers anti-puces pour chiens.

Et pourtant, ils continuent. Non pour informer, mais pour alimenter leur fonds de commerce qu’est la peur, et pour criminaliser les gardiens d’une France périphérique à bout de souffle. Il y a la France qui se lève à 5h du matin, qui compte ses centimes, qui a les mains calleuses et enterre ses collègues morts de burn-out ou de suicide et la France des métropoles, connectée en 5G, qui commande du quinoa bio sur une appli entre deux trajets en trottinette électrique. Qui n’a jamais mis un pied dans une exploitation mais traite les agriculteurs d’empoisonneurs. C’est la confrontation entre ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, et ceux qui paradent en vélo-cargo. Entre ceux qui nourrissent, et ceux qui donnent des leçons. Sandrine Rousseau ? Elle n’a jamais réfléchi à comment rendre une ferme rentable. Elle préfère l’agitation aux solutions. Marine Tondelier ? Sauvée de justesse aux européennes, elle saute sur chaque buzz pour faire oublier son score et renflouer ses malles électorales. Et Dominique de Villepin ? Il rêve de redevenir quelqu’un, quitte à se vautrer dans la convergence islamo-écolo-gauchiste, croyant y trouver une nouvelle légitimité.

La loi Duplomb a été votée démocratiquement. Elle est le produit de la délibération, de la souveraineté populaire. Mais cela ne suffit pas à Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, qui choisit de s’aligner sur le vacarme médiatique plutôt que sur le respect de l’institution qu’elle incarne, en se déclarant favorable à rouvrir le débat. Demander un débat sur un texte déjà voté ? C’est piétiner la légitimité du Parlement pour quelques minutes de visibilité. Cette dérive de la sphère militante écologiste n’est plus marginale : elle est devenue une méthode. Quand on ne gagne pas les élections, on cherche à gagner le chaos. Quand le chaos ne suffit pas, on use de recours juridiques pour écraser — comme ces agriculteurs vendéens condamnés à payer 1,5 million d’euros pour avoir, avec autorisation, utilisé l’eau des réserves.
Ceux qui attaquent la loi Duplomb ne veulent pas transformer la société, ils veulent en finir avec ce qui la structure : la souveraineté, l’ordre républicain, le respect du travail. On les voit dans les cortèges: les slogans anti-flics, les drapeaux palestiniens, les pancartes LGBT, les black blocs, les décroissants fanatiques. Ils se confrontent aux forces de l’ordre à coups de machettes, de boules de pétanque, en prétendant sauver la planète et un pays qu’ils ne respectent pas. Comme Rima Hassan et Greta Thunberg : même bateau, même naufrage. Celui de la convergence des marchands de peur, des colères sans boussole, et de l’islamo-gauchisme électoral. On ne nourrit pas une nation avec des dogmes. On la nourrit avec des hommes, de la terre, et du respect pour ceux qui s’y consacrent. Aujourd’hui, plus de 50 % de nos fruits et légumes sont importés, autant de la volaille que nous consommons. Demain, ce seront nos viandes, nos céréales, nos racines.

La loi Duplomb est le dernier verrou avant le basculement d’un monde agricole en détresse, abandonné à l’incohérence réglementaire, face à une opinion publique déformée par l’agitation militante. Cette loi n’est pas un totem, c’est un signal de survie. Elle dit à ceux qui nourrissent la France : « Vous n’êtes pas seuls. Vous avez encore une République derrière vous. » Et à ceux qui, au nom d’un monde rêvé, voudraient détruire ce qui survit encore, elle répond fermement : « Vous ne parlerez pas au nom du peuple. Vous ne parlerez pas au nom de la science. Vous ne parlerez pas au nom du réel. » Notre survie en dépend. Et aussi la vôtre.

>> Lire la tribune sur LeFigaro.fr

L’article Céline Imart : « Ceux qui n’ont jamais mis un pied dans une exploitation n’ont aucune leçon à donner » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

François-Xavier Bellamy : « Une décision qui sera soit inutile, soit même contreproductive »

François-Xavier Bellamy, vice-président délégué de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur la reconnaissance d’un État de Palestine par la France, la présence de notre mouvement au sein du gouvernement et les élections législatives partielles à Paris.

Le président de la République avait fixé quatre conditions pour la reconnaissance d’un État de Palestine : aucune d’entre elles n’est remplie. Abandonner sur l’essentiel n’a jamais ramené la paix. Pouvions-nous imaginer que le Hamas remercierait un jour la France ? En lui donnant… pic.twitter.com/0yessLvoDg

— Fx Bellamy (@fxbellamy) July 25, 2025

Tensions Macron-Retailleau : “Nous sommes au gouvernement pour assumer nos désaccords”@fxbellamy, vice-président des LR , invité de #RTLMatin dans @StphCarpentier1 pic.twitter.com/kTDFsie8Aq

— RTL France (@RTLFrance) July 25, 2025

Législative partielle à Paris : “Je serai très heureux de soutenir Michel Barnier qui sera un excellent candidat”@fxbellamy dans #RTLMatin avec @StphCarpentier1 pic.twitter.com/yftfTgIppd

— RTL France (@RTLFrance) July 25, 2025

L’article François-Xavier Bellamy : « Une décision qui sera soit inutile, soit même contreproductive » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

« Loi Duplomb : l’agriculture face au poison du mensonge »

Au détriment de la science et de la majorité silencieuse, des militants d’extrême gauche zélés font pression contre la loi Duplomb, alors que ce texte contribue à garantir la souveraineté de notre pays, argumentent Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Mathieu Darnaud et François-Xavier Bellamy.

Partout dans le pays, la majorité silencieuse appelle à desserrer l’étau de normes unique au monde qui l’empêche de produire, construire, innover. « Laissez-nous vivre », crient ensemble agriculteurs, artisans ou entrepreneurs. Mais dès qu’il s’agit de mener à bien un projet ou de lever un verrou normatif, voilà que se lèvent des militants extrémistes qui n’ont que faire de la légitimité de la représentation nationale, ni de l’autorité de la science. Toute décision est désormais contestée par des minorités organisées qui se prétendent légitimes pour imposer leur loi à la majorité. À Notre-Dame-des-Landes. Sur le chantier de l’A69. Désormais contre la loi Duplomb.

Cette loi, à l’initiative du sénateur Laurent Duplomb, lui-même producteur de lait en Haute-Loire, contribue à rétablir la souveraineté alimentaire de la France. Elle allège les normes soumettant notre agriculture à la concurrence déloyale de producteurs étrangers qui ne les respectent pas. Elle autorise – à des conditions strictes – l’usage agricole de l’acétamipride, aujourd’hui indispensable pour protéger les filières françaises de betteraves sucrières et de noisettes des nuisibles qui détruisent jusqu’à la moitié de leur production. Si nous laissons nos agriculteurs dans des impasses techniques et continuons de leur imposer ce que nos voisins ne s’imposent pas, nous finirons par importer tout ce que nous consommerons, en dégradant et la santé des Français, et la préservation de l’environnement.

Mais voilà qu’une pétition, relayée par tout ce que la France compte de réseaux d’extrême gauche, en vient à assimiler cette loi à un « poison » et un « acte dangereux (…) pour l’humanité entière ». Sans surprise, les idéologues d’extrême gauche s’embarrassent aussi peu des études scientifiques que des conditions de la compétitivité agricole française. Instrumentalisant les légitimes aspirations à une alimentation saine et au respect de l’environnement, ils assènent des contrevérités, contre l’avis des autorités sanitaires du monde entier, omettant le simple fait que ce produit est autorisé partout, sauf en France.

Pendant ce temps-là, le charbon provoque des milliers de décès chaque année, tout en étant la première cause mondiale d’émissions de gaz à effet de serre. Et ce, dans l’indifférence de ceux qui prennent pour cible l’énergie nucléaire ou la croissance agricole plutôt que les réelles sources de pollution.

On s’aperçoit, à ce sujet comme sur d’autres, que nous avons affaire à une idéologie qui prend le masque de la science. Elle se fonde sur un postulat d’un simplisme dérisoire : la nature est bonne et n’est jamais toxique; l’activité humaine est mauvaise et toujours toxique. Cette nature idéalisée semble tout droit sortie d’un conte de fées, avec l’agriculture dans le rôle d’une méchante sorcière empoisonneuse. Les faits semblent ne pas pénétrer le monde où vivent ces croyances, notamment la division par 100 du nombre de morts liées à des intoxications alimentaires en France depuis les années 1950.

Cette indifférence au réel, on la retrouve chez Sandrine Rousseau déclarant élégamment n’en avoir « rien à péter » de la rentabilité agricole. Qu’elle assume donc de n’en avoir que faire de la vie des agriculteurs, professionnels dévoués qui consacrent leur vie à nous nourrir de produits de qualité et parmi lesquels on compte le plus de suicides. Il est temps de mettre cette extrême gauche devant ses contradictions et sa compassion sélective.

Il est temps de se mobiliser réellement pour l’agriculture française. Il ne suffit pas de soutenir les agriculteurs lors du Salon de l’agriculture, en regardant « L’amour est dans le pré » ou en affichant sa sympathie pour le mouvement de janvier 2024, encore faut-il leur donner les moyens de vivre de leur travail, sans les accabler toujours de normes et de charges uniques au monde. Il est temps qu’une écologie de progrès, fondée sur la science de la vie et de la nature, se substitue à cette écologie de régression.

L’extrême gauche ne promet que la décroissance, la désindustrialisation, la dénatalité, la multiplication des taxes, des interdictions et des normes. Elle laisse à penser que le salut de la planète passerait par le suicide de la France. Nous pensons strictement l’inverse, en nous fondant sur des faits : notre industrie et notre agriculture sont parmi les plus respectueuses de l’environnement au monde. La majorité de notre empreinte carbone provient des importations. C’est en produisant en France et en consommant français que nous pourrons réduire les émissions de gaz à effet de serre, nous nourrir de produits de qualité et garantir notre souveraineté.

L’article « Loi Duplomb : l’agriculture face au poison du mensonge » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Othman Nasrou : « Nous n’avons jamais cru au en même temps »

Othman Nasrou, Secrétaire général de notre mouvement, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur l’interview de notre président dans Valeurs Actuelles, les relations entre la France et l’Algérie, l’affaire Rachida Dati, les élections municipales, le transfèrement des détenus dangereux à la prison de Vendin-Le-Vieil et les violences urbaines.

Bruno Retailleau décrète la fin du macronisme “Nous n’avons jamais cru au en même temps”, déclare Othman Nasrou, Secrétaire général des Républicains et Vice-président chargé des finances de la Région Île-de-France. pic.twitter.com/FQjfoAF8tl

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

Relation France-Algérie “Il faut aller au bout du bras de fer […] face à un régime qui ne respecte pas ses obligations”, estime Othman Nasrou. pic.twitter.com/hHNNj4z01U

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

Affaire Rachida Dati “Elle est présumée innocente, et il faut respecter cette présomption d’innocence”, dit Othman Nasrou. pic.twitter.com/tHR0qJirSg

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

Municipales à Paris “L’enjeu est simple, nous devons tout faire pour essayer de tourner la page d’une gestion qui est catastrophique de notre capital”, déclare Othman Nasrou. pic.twitter.com/4jiHIna8XF

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

Prison de Vendin-Le-Vieil “Nous avons besoin de rattraper un retard face à des gens de plus en plus dangereux”, dit Othman Nasrou. pic.twitter.com/Z0R9EtCsYd

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

Violences urbaines “Quand vous ne maîtrisez pas, qui rentre sur le territoire national, évidemment que ça contribue à la montée de l’insécurité”, déclare Othman Nasrou. pic.twitter.com/jd9YMrngjA

— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2025

L’article Othman Nasrou : « Nous n’avons jamais cru au en même temps » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Bruno Retailleau : « Le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron »

Son projet de “rupture”, le corpus idéologique des Républicains, l’union des droites, l’impasse du progressisme, la menace de Jean-Luc Mélenchon… Bruno Retailleau annonce la fin d’un cycle et se projette dans l’ère politique qui s’ouvre.

Le climat de violence exacerbée n’a jamais été aussi prégnant en France, au point que l’on peut craindre le développement d’un sentiment de résignation. Quelles sont ses causes ?

La moindre fête, le moindre événement sportif ou culturel devient un prétexte pour les barbares. La réponse sécuritaire existe. Elle est même massive. Malheureusement, la réponse pénale demeure trop faible. Nous avons abandonné la dissuasion.

Tout ce qui constitue non pas des faits divers mais des faits de société – lorsqu’ils se répètent, qu’ils ont un sens – est le fruit d’une longue évolution de choix politiques. On a déconstruit méthodiquement, méticuleusement, tous les cadres communs, tout ce qui peut nous lier : le respect qu’on doit aux autres, la notion d’autorité, la notion d’interdit, la notion de hiérarchie. Notre société permissive a accouché de cette fabrique de barbares.

​Qui a engendré cette « société permissive » ?

La gauche soixante-huitarde très largement. Quelque part, les “déconstructeurs” ont gagné. Partiellement, puisque demeure aujourd’hui ce que j’appelle « la France des honnêtes gens ». Cette France qui ne casse pas, qui ne détruit pas, qui n’agresse pas. Cette France qui travaille, respecte nos lois et élève bien ses enfants. Cette France qui croit encore à la France. Qui en a assez que notre pays soit insulté, condamné à une pénitence perpétuelle. Cette France qui ne salit pas son histoire, qui ne déboulonne pas ses statues. Cette France qui veut que la France demeure.

Elle est silencieuse, pas tant parce qu’elle n’a rien à dire mais parce que les hommes et les femmes politiques n’en ont rien à faire, empêtrés dans leur politique du marketing. Ils ont découpé le peuple français en rondelles pour s’adresser successivement à des catégories. Ils ont fait le choix de s’adresser à des minorités plutôt qu’à la majorité nationale.

​La droite n’a-t-elle pas aussi une part de responsabilité dans ce drame ?

La responsabilité principale, fondamentale, reste celle de la gauche. Mais la droite n’a pas toujours eu le courage de secouer le joug idéologique de la gauche. Elle s’est contentée d’être un peu plus sécuritaire que la gauche, un peu moins dépensière… et encore ! En clair, d’être un peu moins à gauche que la gauche, sans être vraiment la droite.

​Comment améliorer la réponse pénale ?

En la changeant radicalement. Premièrement, il faut mettre un terme au droit à l’inexécution des peines que, dans les faits, nous avons créé, à travers les multiples aménagements et réductions de peines. Il n’est pas normal qu’il y ait tant de différences entre la peine encourue, la peine prononcée et la peine exécutée.

​Deuxièmement, nous devons arrêter de donner aux mineurs un droit au premier, au deuxième, au troisième tabassage. Jusqu’ici, le choix collectif a été de dire : “La prison, c’est l’école du crime.” En réalité, l’école du crime, c’est la rue. Les jeunes y sont enfermés dans des parcours de violence et l’on constate souvent qu’un crime survient au bout d’une trentaine d’antécédents judiciaires.

Pour briser au plus tôt la spirale de la délinquance, il faut des courtes peines de prison dès les premières violences, dans des établissements spécifiques. Il faudrait pour cela abolir la loi Belloubet, qui proscrit ces courtes peines de prison.

La récente décision du Conseil constitutionnel, qui a censuré une partie de la loi visant à renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants, va d’ailleurs dans le même sens. Elle revient à ce principe de l’ordonnance de 1945 qui priorise les mesures d’éducation.

Mais ce principe est dépassé, car les mineurs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient il y a quatre-vingts ans. Par ailleurs, tous les parents responsables le savent : la sanction participe de l’éducation.

Le retaillisme demeure-t-il la promesse d’un grand bouleversement ?

Une seule maxime me guide : on ne se trompe jamais en disant la vérité aux Français. La crise de notre démocratie est aussi une crise de la parole publique. Elle ne porte plus. Elle n’agit plus parce qu’elle biaise, elle dissimule, elle euphémise. Nous sommes en bout de cycle. Il faut changer de modèle pour soigner les deux grands maux de la société française : le déclassement économique et la dépossession culturelle. Sur ces deux enjeux, nous devrons apporter des réponses de rupture.

Pour cela, il faut d’abord que le pouvoir reprenne le pouvoir : les grandes exigences communes, qui fondent la légitimité du politique, doivent l’emporter sur l’empire des droits individuels, qui bloque tout, notamment sur le régalien. C’est parce que l’État est trop souvent empêché dans le domaine du régalien qu’il s’ingère dans le domaine du citoyen, par la norme absurde. L’État bureaucratique, c’est celui compense son impuissance par les tracasseries administratives, par les petites choses, un État qui immobilise et qui infantilise.

L’État de droit est-il devenu une « tracasserie » ?

Je suis attaché à l’État de droit, qui est un cadre juridique nécessaire contre l’arbitraire. Mais certains veulent aujourd’hui en faire un cadre idéologique. Ils font dire aux lois ou aux traités ce qu’ils ne disent pas. Il faut réconcilier l’État de droit et la souveraineté populaire. D’où ma proposition d’un référendum sur l’immigration.

Vous avez été élu président des Républicains après une victoire écrasante. Pourtant, l’organigramme comporte de vieux chevaux de retour. La rupture dans le pays ne commence-t-elle pas dans son propre parti ?

Demain, il faudra rassembler les Français. Cela commence par rassembler sa propre famille politique. La faiblesse de la droite, c’est vrai, venait de sa cacophonie. Depuis le ralliement d’Éric Ciotti à Marine Le Pen, il y a un an, le parti s’est mis totalement à l’arrêt. J’ai trouvé un parti en catalepsie. J’ai composé une équipe dirigeante resserrée, profondément renouvelée. Il faut encore tout remodeler ; ce travail prendra quelques mois, jusqu’à la rentrée.

Jean-François Copé, qui plaide pour une alliance avec le centre, Florence Portelli, qui dénonce votre plan sur l’énergie… Cela ressemble un peu à de la cacophonie, non ?

Je vous rassure : il n’y aura qu’une seule ligne, assumée. Si certains cadres venaient à entretenir la polyphonie pour pousser un petit cri existentiel et jouer leur propre partition, ils n’auront alors plus leur place dans l’équipe dirigeante.

Le nom Les Républicains restera ?

J’envisageais de le modifier, mais les progrès électoraux de ces derniers mois semblent écarter cette question.

Laurent Wauquiez dit vouloir rassembler la droite « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo ». Reprenez-vous ce désir à votre compte ?

On ne rassemble pas par le haut mais par le bas. Je plaide pour l’union des électeurs de droite, pas pour “l’union des droites” en laquelle je ne crois absolument pas. La politique des petits accords partisans, je n’y crois pas. En revanche, pour l’emporter en 2027, nous devrons nécessairement réussir à convaincre tous les patriotes sincères, partis vers le Rassemblement national [RN] ou Emmanuel Macron à travers un projet de rupture.

Vous assumez vous inspirer de Nicolas Sarkozy en tant que ministre de l’Intérieur. Et en tant que chef de la droite ?

La campagne de 2007 restera comme la plus belle campagne menée par la droite depuis une trentaine d’années. C’était une politique de rupture assumée, sans considération de catégories sociales ou d’étiquettes politiques. Il s’est adressé directement au peuple français. Et il l’a séduit.

Comment expliquez-vous l’échec qui a suivi ?

La conquête du pouvoir est une chose. L’exercice du pouvoir en est une autre. Pendant la campagne de François Fillon, nous avions préparé l’action que nous mènerions en cas de victoire, semaine après semaine. Un mandat se joue dans les six à huit premiers mois. Il faut être prêt dès l’arrivée au pouvoir. Sans se disperser, avec une demi-douzaine de priorités. En agissant sur les trois leviers qu’offre la Constitution : la loi ordinaire et les règlements, les ordonnances et le référendum.

On dit souvent que l’exercice du pouvoir, toujours plus complexe et nuancé, tempère les volontés de rupture et de radicalité. Votre expérience à l’Intérieur recèle-t-elle un aspect émollient ?

Absolument pas. Je dirais même, à l’inverse, que ces derniers mois m’ont conforté dans l’idée que la volonté politique peut dessiner un chemin et modeler la réalité. Malgré les contraintes, nous obtenons déjà des résultats : la loi contre le narcotrafic, le durcissement du droit du sol à Mayotte, l’extension de la durée maximale en centre de rétention administrative à deux cent dix jours, la réforme de la “directive retour”, l’abrogation de la circulaire Valls… Tout cela va dans le bon sens, même si ce n’est pas suffisant.

Pourtant, Marine Le Pen se montre sévère à l’égard de votre bilan. Comment jugez-vous l’offensive du RN à votre encontre ?

Comme on dit chez moi, en Vendée : “Il vaut mieux faire envie que pitié.” Je suis devenu à la fois l’obsession de La France insoumise [LFI] et du Rassemblement national. C’est une bonne nouvelle.

Si mon action trouve un écho dans une partie de l’électorat RN, c’est parce que les Français comprennent qu’on n’efface pas un demi-siècle de laxisme avec des postures politiciennes, en claquant des doigts, en changeant constamment de programme et en postant des photos sur TikTok, comme le font Jordan Bardella et Marine Le Pen. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais certainement pas une absence de constance et de cohérence.

Pourquoi, selon vous, Marine Le Pen refuse-t-elle de se dire de droite, alors même qu’une majorité de son électorat se reconnaît dans cette étiquette ?

Parce qu’elle ne l’est pas, tout simplement. Marine Le Pen possède un hémisphère de gauche. Son programme économique est socialiste. Son groupe parlementaire s’est opposé à la réforme que je portais pour instaurer une contrepartie d’activité au RSA. Et le RN persiste dans son opposition à la réforme des retraites, malgré l’état de notre système par répartition. Avec LFI, il forme le cartel du déni. Il refuse de voir la réalité en face.

Quel signal a été envoyé par Nicolas Sarkozy en recevant Jordan Bardella ?

Nicolas Sarkozy est un grand affectif. Jordan Bardella a fait preuve d’une courtoisie louable en dénonçant le retrait de sa Légion d’honneur. Je n’y vois aucun message politique.

Serait-il un adversaire plus redoutable pour vous que Marine Le Pen dans l’hypothèse d’une candidature présidentielle ?

On ne gagne pas une élection présidentielle sur la faiblesse des autres. On la gagne sur sa propre force. Et le RN est une formation à part. Il y a, au sein de son électorat, une forme de substitution immédiate. Une fois la possible inéligibilité de Marine Le Pen admise, ses militants n’ont eu aucun mal à avaliser l’éventuelle candidature de Jordan Bardella. Mais les Français consentiront-ils à donner leur confiance à un candidat inexpérimenté ?

Craignez-vous que la prochaine élection présidentielle soit entachée d’une illégitimité démocratique si Marine Le Pen venait à être empêchée ?

Il y aurait eu une anomalie si elle n’avait pas pu bénéficier d’un appel et d’une seconde chance avant le scrutin. Son procès aura lieu dans un an.

À l’heure de la personnalisation absolue, les mouvements politiques présentent-ils encore un intérêt électoral ?

Les partis, à l’image des syndicats et de l’ensemble des cadres structurants de notre société, ont été profondément ébranlés par les bouleversements du XXe siècle. Ils ne représentent plus les mastodontes d’autrefois, mais ils restent des outils essentiels pour lever une force militante.

Un parti politique doit également être producteur d’idées nouvelles. Mais il ne doit pas enfermer un candidat à la présidentielle : on ne peut pas prétendre à la fonction suprême si on ne s’adresse pas à tous les Français et si on ne dessine pas une vision pour la France.

Votre rapport aux Français a-t-il évolué depuis votre arrivée au ministère de l’Intérieur ?

On découvre assez rapidement que le gouvernement vous expose, pour le meilleur et pour le pire. Les Français me découvrent depuis maintenant neuf mois. Je retiens ces mots qu’ils me glissent si souvent quand je vais à leur rencontre : « Courage ! » et « Ne lâchez rien ».

La droite est-elle par nature conservatrice ?

La droite doit porter une double aspiration pour les Français. Une aspiration matérielle : une prospérité nouvelle face à l’appauvrissement collectif et individuel. Et une aspiration immatérielle : cette idée, fondatrice de notre famille politique, qui veut que l’homme ne soit pas seulement un Homo economicus.

La richesse d’un peuple ne s’exprime pas uniquement à travers la consommation ou la croissance, mais aussi à travers un héritage à transmettre aux générations futures. Une histoire, un territoire, des racines.

Jaurès avait cette belle phrase : « À celui qui n’a plus rien, la patrie est le seul bien. » Pour la France des honnêtes gens, la défense de notre patrimoine culturel importe autant que la question matérielle. On ne veut pas devenir, demain, étranger chez soi. Je préfère ma demeure au village global, le familier à l’inconnu, la limite à la démesure.

Une partie de vos adversaires, même au RN, estime que vos convictions conservatrices peuvent vous desservir électoralement…

Tout le monde devrait s’accorder sur l’échec du progressisme et de l’émancipation radicale de l’individu. Le progressisme a détaché l’individu de la société. « Il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. » Tocqueville avait tout résumé, tout décrit. Il avait anticipé cette évolution radicale de la démocratie.

Face à cela, c’est à la droite de proposer un projet de société qui rompt avec les principes édictés par la gauche. Ce clivage, structurant dans notre histoire politique, est voué à reprendre sa place. La tripartition a introduit le fait minoritaire dans la Ve République. C’est un poison pour la démocratie, car elle supprime la possibilité d’une alternance.

Si le macronisme est un progressisme, faut-il en souhaiter la fin ?

Le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement parce que le macronisme n’est ni un mouvement politique ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme. Je ne crois pas au “en même temps”, car il alimente l’impuissance.

Ma présence au gouvernement n’est pas une adhésion au macronisme, elle est seulement animée par une conviction profonde : seul l’intérêt de la France compte et si la droite ne prend pas ses responsabilités, la gauche mélenchonisée accédera au pouvoir.

Nous avons évité le pire. Et nous sommes utiles au pays, malgré les obstacles. Une droite utile, mais pas docile : c’est ce que je défends au gouvernement. Je n’y suis pas entré pour faire de la figuration mais pour peser, de tout le poids de nos convictions de droite.

Si les élections municipales donnaient lieu à des seconds tours RN/LFI, pour qui appelleriez-vous à voter ?

Pour éviter cela, j’appelle déjà à voter pour nos candidats de la droite ! Mais LFI est pour moi la première et la pire menace politique. Nous devons, d’une manière générale, assumer un cordon sanitaire contre La France insoumise. Grenoble, Nantes, Lyon, Strasbourg, Tours… dans toutes ces municipalités emportées par l’alliance des gauches, il faut que la droite soit au cœur d’un bataillon de choc le plus élargi possible. Nous ne pourrons pas gagner seuls.

Comment jugez-vous l’émergence de médias qui tentent de contrer la doxa dominante ?

J’ai vécu l’essentiel de ma trajectoire politique dans une période marquée par une uniformité médiatique en faveur de la gauche. C’était une domination totale, incontestable. Cette pluralité nouvelle m’apparaît comme un juste rééquilibrage. Mon action comme ministre de l’Intérieur aurait sans doute été bien plus compliquée il y a dix ou vingt ans.

Pensez-vous qu’une révolution des esprits est en train de s’opérer dans notre pays ?

Je suis gramscien. La politique, c’est le combat des idées. Pour gagner dans les urnes, il faut gagner dans les esprits. La droite est en train d’emporter cette bataille culturelle. Le résultat des dernières élections législatives est un trompe-l’œil : la France ne penche pas à gauche, mais résolument à droite. Charge désormais à nous de transformer cette victoire culturelle en conquête électorale.

>> Lire l’interview sur ValeursActuelles.com

L’article Bruno Retailleau : « Le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

François-Xavier Bellamy : « Sur la loi Duplomb, rétablissons les faits »

François-Xavier Bellamy, vice-président délégué de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur la pétition contre la loi Duplomb, le budget 2026 et le coût de l’immigration.

Sur la loi Duplomb, rétablissons les faits : bien utilisé, l’acétamipride n’est pas toxique pour l’homme, ni pour les abeilles. Aucune étude ne dit le contraire. Être le seul pays à l’interdire, c’est seulement fragiliser notre agriculture et s’imposer d’importer des produits… pic.twitter.com/OO6qhFOH5l

— Fx Bellamy (@fxbellamy) July 22, 2025

“La trajectoire de la dette française met notre pays en danger. Si on demande aux Français de travailler plus, c’est pour gagner plus. Supprimer deux jours fériés sans être payé plus, c’est intenable.”

François-Xavier Bellamy revient sur le budget 2026. #Les4V pic.twitter.com/QwJpa0Q5G0

— Telematin (@telematin) July 22, 2025

“Bruno Retailleau va jouer un rôle déterminant dans l’élection présidentielle qui se dessine, son élection à la tête de LR suscite un nouvel espoir.”

@fxbellamy, député européen et vice-président @lesRepublicains soutient vivement le président de LR.#Les4V pic.twitter.com/lvGffa4072

— Telematin (@telematin) July 22, 2025

L’article François-Xavier Bellamy : « Sur la loi Duplomb, rétablissons les faits » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More
#thegov_button_691508cc742b3 { color: rgba(255,255,255,1); }#thegov_button_691508cc742b3:hover { color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691508cc742b3 { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691508cc742b3:hover { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(255,255,255,1); } Aller au contenu principal