Contre le narcotrafic : une loi pour frapper plus vite et plus fort
L’explosion du narcotrafic, une menace existentielle pour la France
Jamais autant de drogue n’a été saisie en France (111 tonnes de produits stupéfiants saisies par les douanes en 2024, soit une hausse de 74 % par rapport à 2023).
Pourtant, la consommation augmente sans cesse et le narcotrafic n’épargne désormais plus aucun territoire, en ville comme à la campagne. Les drogues, y compris les plus dures, sont désormais disponibles partout, sur des points de deal comme par le biais d’internet avec une livraison à domicile et l’ubérisation du trafic.
Derrière l’explosion de la consommation de stupéfiants, complaisamment banalisée par l’extrême-gauche mélenchoniste, il y a des organisations criminelles et des réseaux mafieux qui tuent et qui torturent. Il y a une double-menace : celle de l’hyperviolence au quotidien, générée par le narcotrafic, avec des victimes et des auteurs d’agressions de plus en plus jeunes ; celle du risque de basculement de notre pays dans la « cartellisation », comme en Amérique du Sud, la menace que fait peser le couple corruption-violence sur la démocratie et les intérêts fondamentaux de la nation.
Face à cette menace existentielle, nous n’avons pas le droit de céder à l’impuissance et à l’immobilisme. Dès septembre 2024, au ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau a intensifié toutes les actions déjà engagées pour lutter contre le narcotrafic avec les moyens existants. Il a relancé des campagnes de communication avec des images chocs, pour pointer les ravages réels causés par ce fléau.
Une nouvelle loi pour lutter plus efficacement contre le narcotrafic
Instituée à l’initiative du groupe LR du Sénat, la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France a dressé en mai 2024 le constat inquiétant d’une véritable submersion de notre pays en la matière et réclamé des moyens supplémentaires pour faire reculer le narcotrafic et la criminalité organisée. Il fallait agir vite, d’où la proposition de loi, reprenant les recommandations de la commission, déposée par son rapporteur, le sénateur LR Etienne Blanc, et par son président socialiste. Car, c’est un vrai combat national que notre pays doit mener, comme il l’a fait contre le terrorisme islamiste.
L’arrivée de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur a permis d’accélérer la discussion au Parlement de ce texte et de le renforcer encore davantage. Comme Bruno Retailleau l’a souligné devant l’Assemblée nationale : « c’est un texte de combat, un texte refondateur pour faire reculer le narcotrafic. C’est un combat vital pour sauver des vies humaines, protéger ceux qui craignent de mourir parce qu’ils habitent des quartiers dont ils ne peuvent déménager, protéger ceux qui démolissent leur vie dans les addictions, protéger ceux qui se perdent dans les trafics ou les règlements de compte ».
Ce que la nouvelle loi apporte et va permettre de faire
Au niveau national :
– Renforcement du tandem Police-Justice pour combattre encore plus efficacement le narcobanditisme, avec la création d’un état-major autour de la direction nationale de la police judiciaire pour mieux coordonner l’action de l’ensemble des services de l’Etat – intérieur, justice, finances, armées – dans la lutte contre la criminalité organisée.
– Création d’un Parquet national anti-criminalité organisée comme il existe un Parquet national anti-terroriste spécialisé, avec des juges qui connaissent parfaitement les réseaux mafieux et les profils des délinquants du narcotrafic.
– Création dans les prisons de quartiers de lutte contre la criminalité organisée, pour appliquer un strict régime carcéral d’isolement aux chefs du narcotrafic et création de deux prisons ultra-sécurisées pour y enfermer les 200 d’entre eux les plus dangereux.
– Renforcement des moyens de détection et de répression du blanchiment, avec pouvoir donné à la justice de confisquer les biens et les avoirs aux origines douteuses. Car, il faut aussi frapper les narcotrafiquants au portefeuille.
– Renforcement des moyens d’action sur l’espace cyber, notamment pour bloquer l’accès à des contenus sur internet qui proposent l’achat et la livraison de stupéfiants.
Par contre, le Rassemblement national et la gauche ont combattu et fait tomber à l’Assemblée une disposition du texte du Sénat donnant accès aux services de renseignement aux messageries chiffrées souvent utilisées par les trafiquants.
Dans nos villes et nos campagnes :
– Pouvoirs donnés au préfet d’expulser un trafiquant de son logement social, afin qu’il ne pourrisse pas la vie des honnêtes gens, de fermer des commerces qui blanchissent de l’argent sale et d’empêcher des individus connus de paraître autour d’un point de deal. Nous devons reprendre le contrôle de l’espace public.
– Frapper vite, c’est répondre tout de suite, dès qu’il y a un problème dans le quartier.
Sans la présence et l’engagement de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, sans le soutien et le travail des députés et sénateurs LR, cette loi n’existerait pas. Comme il l’a rappelé : « ce combat contre le narcotrafic prendra des années. Mais si nous avons la volonté de le gagner, dans la durée, nous le remporterons. »
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